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E-commerce en France, ce qui va changer en 2018

E-commerce en France, ce qui va changer en 2018

Etat des lieux 2016-2017

Selon les derniers chiffres de la FEVAD, le France compte aujourd’hui un peu plus de 200 000 sites marchands en ligne avec une forte concentration de volume d’affaires. En effet, 84% des revenus globaux sont accaparés par seulement 4% des sites marchands. On compte 36,6 millions d’acheteurs en ligne, soit 83% du nombre total d’internautes. La culture des transactions en ligne chez les particuliers poursuit donc son ancrage. Le commerce en ligne a généré en 2016 un chiffre d’affaires global de 72 milliards d’euros, pour une progression de 11% sur un an. L’achat en ligne via terminal mobile poursuit son incursion. En 2016, 13% des achats ont été faits sur mobile, soit une progression de 30 points en un an. Elle devrait être supérieure en 2017.

Les principales tendances à prendre en compte

Comme les autres filières du numérique, le commerce en ligne fais preuve d’une certaine volatilité avec l’effritement progressif de l’aversion à la e-transaction. En 2018, deux tendances devraient s’imposer ou continuer de croître :

#1 La personnalisation des produits et des services proposés

Grâce à la collecte des données et à l’analyse des historiques de navigation des clients, les géants de la vente en ligne devront passer un cap en matière de personnalisation pour proposer à chaque profil de client, voire à chaque client, une offre calibrée sur ses besoins. L’approche client va s’imposer avec force car après tant d’années de travail sur la sécurité des transactions, les professionnels se tournent désormais vers le client pour mieux comprendre ses envies et adapter leurs offres en observant le parcours de l’utilisateur sur le site, en multipliant les tests A/B, etc.

#2 Le développement des applications pour smartphone

En 2018, le « mobile responsive » deviendra définitivement un facteur discriminant. Les sites qui n’opèrent pas ce virage verront (encore) leur trafic drastiquement chuter et leurs efforts en référencement réduits à zéro. Selon les derniers chiffres du baromètre des consommateurs, près de 71% des internautes se connectent sur smartphone (64% en 2016). Faire fi du mobile, c’est passer à côté de l’essentiel des consommateurs. Bien qu’elle soit sur toutes les lèvres, la big data ne devrait pas se développer outre-mesure chez le « vendeur lambda ».

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