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Emploi : le digital au service du recrutement

Emploi : le digital au service du recrutement

Les méthodes de recrutement sont en pleine mouvance et de nouvelles tendances voient le jour. Si les candidats, surtout les jeunes diplômés, sont réceptifs, les ressources humaines peinent à franchir le cap. Voyons d’un peu plus près ces nouveautés…

Réactivité et communauté

Quelle est la plus-value du recrutement digital, comparé à une campagne de recrutement classique ? D’abord, la réactivité : le processus est totalement repensé et voit sa durée raccourcie. Un recruteur peut désormais envisager l’arrivée d’un nouveau collaborateur en à peine 15 jours, quelle que soit son degré de spécialisation ou d’expertise ! Les outils du Web permettent en effet un ciblage très précis des candidats, auquel un outil de sourcing et un élan collaboratif sont généralement associés. De même, la déferlante des réseaux sociaux permet un premier aperçu du profil du candidat, et renseigne entre autres sur son niveau linguistique, ses expériences professionnelles ou encore ses centres d’intérêt. Ces observations s’inscrivent généralement dans le sens de l’évaluation de l’e-réputation du candidat. Sur le plan financier, la numérisation du processus de recrutement a concouru à la réduction drastique des coûts, en contournant notamment les fameux chasseurs de tête.

Les nouveaux outils du recrutement 2.0

Les réseaux sociaux ont bouleversé les habitudes de ciblage des candidats. Les recruteurs tirent profit du large plébiscite des jeunes : 84% des jeunes Français sont sur Facebook, 81% sont sur Linkedin, et 46% sur Instagram. Des chiffres prometteurs mais encore peu utilisés par les employeurs. Selon les spécialistes, c’est le big data appliqué au recrutement qui rythmera les embauches à moyen terme. « L’avenir appartiendra à la business intelligence, c’est-à-dire l’utilisation des big data pour élaborer des modèles prédictifs », explique Patrice Barbedette, HCM cloud leader et country applications leader chez Oracle. Prévoir les pertes de compétences, programmer leur remplacement, anticiper les évolutions des métiers et des missions : c’est ce que la big data promet aux professionnels de la RH. A plus court terme, les firmes les moins en vue devront communiquer en amont sur les missions qu’elles proposent et faire valoir les opportunités de carrières qu’elles offrent, par le biais d’une communication accrue sur les réseaux sociaux, afin de favoriser la fameuse candidature spontanée, qui permet à terme de constituer une base de données de recrutement cohérente.