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The internet archive ou la base de données version 2.0

The internet archive ou la base de données version 2.0

Face au développement du géant internet et devant la richesse des multiples informations disponibles sur cette base de données universelle The Internet Archive est une véritable encyclopédie de l’histoire du web. Cet organisme Californien à but non lucratif offre à l’internet une mémoire et aux internautes l’opportunité de prendre conscience des possibilités multiples et de l’avancée conséquente de cette invention extraordinaire.

« Un gigantesque trésor d’archives »

Internet c’est :

accéder à une info minute,

partager ses émotions et photos en live mais pas seulement…

De l’immédiateté résulte également un gigantesque trésor d’archives que certains ont décidé d’indexer. Mine d’informations inépuisable, cet archivage du web est principalement destiné aux chercheurs, historiens et universitaires en leur donnant notamment la possibilité d’accéder à des pages web ayant totalement disparues du réseau.

Défi technologique d’ampleur mais aussi véritable travail de fourmis, cette collecte d’informations connectées joue le miroir des bibliothèques nationales où encyclopédies et livres anciens sont devenus des partenaires incontournables pour qui aspire à voyager dans le temps.

« Une mémoire virtuelle »

Concept Oh combien intéressant pour les chercheurs, il suscite néanmoins quelques interrogations notamment en matière d’anonymat, inconciliable avec la mémoire. Support d’archivage, the internet archive ficherait-elle l’ensemble des internautes ? Nos données personnelles seraient –elles donc vouées à l’immortalité?

Dans notre société hyper connectée, où vidéo surveillance, surexposition et traçage des individus sont devenus monnaie-courante, le débat du droit à l’oubli et à la disparition du web ne semble pas être au programme.

The internet archive sonnerait-elle définitivement le glas de la notion de vie privée ? A en croire la connotation des données stockées, on est en droit de s’interroger.

Un projet donc bien pernicieux qui reste à double tranchant et nous rappelle cruellement Big Brother. A méditer…