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Le Figaro s’offre Viadeo pour 1,5 million d’euros

Le Figaro s’offre Viadeo pour 1,5 million d’euros
Des offres d’achat modestes

On s’en doutait, Viadeo n’allait pas disparaître dans les tréfonds du web en dépit de ses grandes difficultés à jouer des coudes avec LinkedIn. Si la reprise du réseau professionnel français n’est pas une surprise, l’identité de l’acquéreur est restée sujette à la spéculation jusqu’à la dernière semaine de l’année. C’est finalement le célèbre groupe de presse Le Figaro qui a raflé la mise, après la validation de son offre de reprise par le tribunal en charge de la liquidation judiciaire de Viadeo. Le Figaro a donc été préféré aux six autres acquéreurs potentiels (dont Leboncoin) qui lorgnaient sur un investissement bon marché. En effet, les offres étaient particulièrement décevantes, en phase avec la très maigre valorisation boursière du réseau social professionnel qui ne valait plus que 10 millions d’euros lors du retrait de son action. Selon Le Figaro, aucune offre de dépassait le 1,5 million d’euros.

En attendant la justice américaine…

A première vue, Viadeo n’évolue pas dans le même secteur d’activité que le groupe de presse français. Toutefois, Le Figaro affiche depuis quelques années la volonté de se diversifier et multiplie en ce sens les acquisitions qui ne présentent pas forcément une cohérence avec le journal : Copains d’Avant ou encore le site des petites annonces Le Figaro… Viadeo devrait donc accueillir les offres d’emploi et les petites annonces professionnelles en synergie avec les autres produits estampillés Le Figaro. Si l’heure est à l’optimisme du côté du repreneur, il reste toute de même quelques contretemps à régler pour entamer le renouveau de Viadeo. En effet, Si la justice française a donné son aval, la justice américaine doit aussi se prononcer sur l’acquisition, dans la mesure où une partie des actifs de Viadeo est domiciliée au Pays de l’Oncle Sam. Enfin, Bercy soupçonne publiquement Viadeo d’avoir payé une partie de la TVA française aux Etats-Unis. Si tel était le cas, Le Figaro pourrait être contraint à régler une partie de la facture.

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