Le monde de l’assurance à l’ère du digital
A l’heure où le tout digital est en passe de devenir la règle sine qua none, les assureurs vont devoir prendre le taureau par les cornes s’ils veulent rester concurrentiels et afficher des prestations adéquates. Un véritable tournant pour ces professionnels qui devront désormais favoriser le risque prévention à celui de l’indemnisation. Petit aperçu.
L’assurance version 3.0
Dans un monde où la majorité des clients potentiels et souscripteurs d’assurance sont en permanence connectés, via ordinateurs, tablettes et smartphones, nous constatons que les modèles consuméristes ont grandement évolués tendant vers un maximum de confort.
Aujourd’hui, un tiers des contrats d’assurance ont été souscrits en ligne via les sites internet des agences mais surtout grâce aux comparateurs de prix qui nous promettent d’avoir épluché à la loupe les assurances les plus compétitives en matière d’équation qualité/prix.
Un grand bouleversement pour la distribution des produits d’assurance du à la montée en puissance de la vente en ligne.
Un modèle prometteur ?
Pas si sûr lorsque l’on touche au service client et surtout à la personne. La transformation des modèles en prestations numériques pose la question délicate de l’interaction humaine et surtout de la qualité du service rendu en cas de difficultés et d’impossibilité à concrétiser une demande.
A l’heure où le réseau social fait partie intégrante du quotidien, les compagnies d’assurances vont-elles se donner les moyens de surfer sur la vague d’un service en ligne minute ? Affaire à suivre.
Diminution du contact humain, l’adhérant se retrouve seul face à ses questions en matière de santé et de dédommagement, tout cela pour le plus grand bonheur des comparateurs auxquels vont s’en remettre de plus en plus les consommateurs en mal d’informations.
Au pays du digital, les assureurs doivent rester vigilants et continuer à opter pour une préservation du contact avec le client, au risque de se voir détrôné par les offres proposées notamment en banque.